Chine - Emeutes après le meurtre présumé d'une adolescente

Chine - Emeutes après le meurtre présumé d'une adolescente

Plusieurs bâtiments administratifs et des voitures ont été incendiés dans le sud-ouest de la Chine en signe de protestation contre la conduite d'une enquête sur la mort d'une adolescente, a indiqué dimanche l'agence officielle Chine nouvelle.

Les violences sont survenues samedi après-midi dans le canton de Wengan, dans la province montagneuse du Guizhou (sud-ouest). Des photos publiées sur l'internet montrent plusieurs milliers de personnes rassemblées devant le commissariat de Wengan, aux vitres cassées et duquel s'échappe de la fumée. Selon Chine nouvelle, les violences ont éclaté à la suite des conclusions d'une enquête sur le meurtre présumé d'une adolescente de 15 ans dont la famille soutient qu'elle a été violée.

L'oncle de la défunte, qui s'était élevé contre les résultats de l'enquête ayant conclu au suicide, serait également décédé samedi après avoir été passé à tabac. "Son oncle, qui a été tabassé par la police ou des voyous à la solde de la police, est mort samedi", a affirmé une habitante s'exprimant sous le couvert de l'anonymat par crainte des représailles. "Comme l'oncle enseignait dans une école locale, des dizaines d'élèves sont allés demander des comptes à la police, c'est à ce moment là que certains d'entre eux ont été frappés. Après avoir été tabassés, ils ont incendié des locaux et des voitures de police", a-t-elle ajouté.

Téléphones coupés

Des forums sur l'internet ont affirmé samedi que l'adolescente avait été violée et tuée il y a neuf jours et que la police avait tenté d'étouffer l'affaire pour protéger le principal suspect qui serait le fils d'un responsable local. Chine Nouvelle ne donne pas de détails sur l'origine des troubles, se bornant à qualifier de "criminels" les auteurs des violences. Selon l'agence chinoise, la foule s'était dispersée dimanche et l'incident "n'a pas connu d'escalade".

Toutefois, certains villageois ont indiqué que jusqu'à 200 membres des forces de sécurité étaient arrivés dans la nuit de samedi à dimanche à Wengan, où les lignes de téléphone ont été coupées. La plupart des pages internet faisant référence aux émeutes étaient par ailleurs inacessibles dimanche.



Vive la dictature

On mon avis la république bwananaise est censurée en Chine... depuis ton message...

Bah on a un emissaire chinois Alors soit on lui brise les jambes soit on parle

Et c'est donc l'oncle qui a gagné la médaille d'or ? Pouah, sacrés Chinetoks !